Exposé général : et si le désir était la clef du bonheur ?

Désir… vous avez dit désir ?

Par les temps grisounets qui courent, et qui se prolongent d’ailleurs, plutôt que de donner dans la sinistrose ambiante, c’est intéressant de nous tourner vers le bonheur et d’en rechercher les causes. Il constitue l’une des deux aspirations communes à tous les êtres : un désir constant d’échapper à la souffrance et de connaître le bonheur. En d’autres termes, pour les bouddhistes ce désir est normal, sain légitime et salutaire. Et Oui ! Pourtant, parfois au cours des lectures, on tombe sur d’étranges présentations du désir dans le bouddhisme dont voici l’une d’entre elles. En 1997, un penseur belge, Van der Bosch présentait la vision bouddhiste du désir ainsi : « Bref, pour les bouddhistes à regarder les choses lucidement, la vie est essentiellement faite de souffrance. Bien rares sont les moments de vraie joie. Certes, nous avons l’espoir d’arriver un jour au bonheur par la satisfaction de tous nos désirs, c’est d’ailleurs ce qui nous fait vivre, mais ce n’est qu’une vaine illusion. Ce qu’il faut donc, c’est arriver à échapper à la souffrance. Comment faire ? La solution s’impose logiquement : il suffit de
supprimer en nous tous nos désirs, y compris notre désir fondamental de vivre et d’être heureux. Lorsque nous y serons parvenus, nous serons délivrés du désir et donc de la souffrance. Nous atteindrons alors l’état dit de nirvana, c’est-à-dire de délivrance, qui est caractérisé comme un état bienheureux. Nous voyons que, pour le Bouddhisme, il faut tuer en soi tout désir ». Entre ces deux versions si contradictoires, laquelle adopter? Si la découverte de la place du désir dans le
bouddhisme vous intéresse et vous interpelle, rendez-vous mardi 19 heures 15 en présentiel ou par webcast…..

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